[Source : Avenir de la Culture]
Avant de quitter la scène, les socialistes cachent des bombes à retardement dans une France qu’ils laissent déjà en ruines
La jurisprudence française accordait généralement aux parents un « droit de correction ». La cour d’appel de Douai avait ainsi acquitté un père, considérant ses punitions « légères, rares et n’[ayant] pas dépassé l’exercice du simple droit de correction » (C.A. Douai, 29 octobre 2008).
Mais en 2015, le Conseil de l’Europe a condamné la France pour ne pas avoir inscrit dans son droit « d’interdiction suffisamment claire, contraignante et précise des châtiments corporels ». Pour les socialistes, une occasion de miner l’autorité parentale se présentait.
Votée définitivement le 22 décembre 2016, la loi « Égalité et Citoyenneté » traite de tout autre chose mais a inclus en catimini un minuscule amendement modifiant la définition de l’autorité parentale donnée par l’article 371-1 du Code civil. Son exercice devra désormais exclure « tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles ».
En apparence tout y est bien. Mais il se trouve que le soi-disant Observatoire de la Violence Éducative Ordinaire, une association qui a milité en faveur de l’adoption du texte, considère que « la notion de violence corporelle inclut toute punition physique impliquant l'usage de la force et visant à infliger un certain degré de douleur ou de désagrément, aussi léger soit-il ». Cela signifie que les parents n'auront même le droit de tirer les oreilles d’un enfant !...
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